Fraouctobre 639
La nuit tombe...D’ailleurs, en y repensant bien, n’avez-vous jamais réfléchi pourquoi disons-nous que la nuit tombait, et que le jour ce levait ? … Moi, j’aimerais savoir.
Une chaleur torride s’est abattue sur le Sud-Est de Moon aujourd’hui.
Je regarde le ciel, magnifique.
Les étoiles scintillent, et elles sont nombreuses au rendez-vous ce soir…
Au loin, je peux entendre le bruit des feux d’artifices, visiblement, quelques personnes ont encore trouvé une occasion de faire la fête, d’oublier leurs soucis et tracas quotidiens…
J’ais 160 ans, je me nomme Hagali, et avec ça, la vie devant moi. Mais commençons par le début…
Octolliard 476
Il fait chaud. Sombre. Humide.
Mais je me sens en sécurité… J’entends fréquemment des voix, de « l’autre coté » de cette membrane rose.
Elles sont rassurantes, parfois douces, parfois tristes, mélancoliques... Parfois pleines d’espoirs ou d’autres fois encore, pleines de chagrins…
Certaines me sont familières, d’autres parfaitement étrangères.
J’ai envie de voir ce qu’est cet autre monde plein de couleurs, de sons et d’émotions.
Januactobre 477
Je me sens de plus en plus à l’étroit, je découvre aussi tout un palmarès de sons et lumières en provenance de l’extérieur...Ils se font plus intenses, plus fort, ils vibrent à travers mon petit être…
Je trépigne d’impatience à l’idée de parcourir ce monde
Fraouctobre 477
Je suis trop à l’étroit ! Je veux sortir. Je n’ais plus envie d’attendre.
Le temps n’a plus d’effet, jours, nuits, je ne fais plus la différence…
Quelques secondes, minutes, heures plus tard. Une lumière éclate au dessus de moi. Une chose froide et pas douce du tout m’agrippe. J’essai de me débattre, de m’échapper, en vain.
Ma naissance, je ne l’oublierais pas. Né dans la douleur, comme tout Sacrieur.
Je déteste la douleur, un comble disait mon défunt père.
J’ais grandis dans une maison bourgeoise des hauts quartiers de Bonta. Ma mère travaillait à l’administration bontarienne du recrutement des jeunes néophytes.
Mon père, quant à lui, tenait un petit atelier de forgemagie, qui fera que j’ais pris goût aux métiers, et que je suis passé maitre dans plusieurs d’entre eux.
Le temps passe, il devient long… Des rêves de libertés me harcèlent chaque nuit.
Mes petites ailes bontariennes n’ont qu’une envie : s’envoler ! C’est pourquoi je fis mon baluchon, dis au revoir à maman, à papa, leur promis de leur envoyer un piou messager chaque moi.
Les premiers mois furent les plus calmes, je ne faisais que traverser le continent droit vers le Sud, vers le Soleil… Traversant Cania et ses contrées, je perdis mes bagages… Sûrement une créature autochtone trop affamée. Bref, je dus me débrouiller. A part quelques puits contenant de l'eau, je n’avais rien à me mettre sous la dent. Et ce durant une longue période.
Les semaines passèrent. Je divague, j’aperçois une ville et plein de sangliers au loin. Sûrement une illusion. Soudain, je sentis une main m’agripper par le bandana qui ornait mon front. Un homme me lança : « Hey ! T’es tout mou toi ! T’veux aller taper du sangli avec moi ?!... Nondidjap de nom d’un trool ! t’pourrais m’répondre espece de mécréant ! … Mouai, t’es pas tout frais toi hein ? Bon. T’as d’la chance, j’ais pas encore fait ma p’tite bouffe et il est l’heure du repas ! »
Heureusement, les étoiles veillent sur moi. Je me rassasiais et après de brefs remerciements, je continuais mon Voyage.
Astrub.
Quelle population ! Il y a plus de monde qu’à l’élégante Bonta elle-même ! Je vous jure, le brouhaha qui y règne ne faisait qu’importuner mes douloureux tympans. J’ais vécu une quarantaine d’années à Bonta. J’ais survécu d’abord en volant quelques nourritures aux marchés, puis j’ais travaillé à la taverne durant de longues heures pour pouvoir me payer une chambre à l’auberge .
Et je vécus ainsi durant des années.
Jusqu’au jour où… Je me lassais d’Astrub, je repris mon voyage, et ce toujours en direction du Soleil.
J’arrivais à Amakna. Les faubourgs de cette ville me rappelait ma vieille Bonta. Tout aussi luxueux. A la taverne, en buvant une bière de trool, j’entendis quelques conversations ci et là. Et parmi tous ces mots voyageant dans la salle. Un seul ensemble retinre mon attention… Un bateau partait en direction des îles de moon.
Vers le Soleil.
/HRP/ Crotte. J’ais renversé de l’eau par terre, je reviens… /HRP/
Le bateau était gargantuesque ! Nous voguions plusieurs jours en direction de l’archipel de Moon. Le temps était agréable, pas d’adrénaline. Un matin, le bateau tanga . Je sortis de la cale réservée à l’équipage. Et je le découvris.
La créature la plus grande jamais vue au monde. Elle était plus imposante que le bateau lui-même. Son corps n’était formé que de tentacules. Le capitaine hurlait à tous vents que quiconque voulant rester en vie devait à tout pris fuir à la nage… Seulement, la créature ne laissa s’en échapper aucun. Restant deux trois marins, moi et le capitaine. Celui-ci nous ordonna de prendre ces potions de téléportation qui ramenaient au zaap le plus proche. Les marins burent les leurs, je m’abstins, la couleur de ces breuvages ne m’inspirait pas confiance. Les marins ne disparurent pas, mais fûrent transformés en une espece d’homme grenouille.
Pratique… ou pas. Nul ne sait ce qu’il advint de ces marins. Sentant la mort approcher à grand pas, je tournais le regard vers le Soleil. Mes tempes battaient à tout rompre. Mon sang coulait de mes bras comme jamais. Soudain, une poussée d’adrénaline. Je plongeais sur la bête.
Elle mourut sur le coup. Elle avait reçu sa Punition bien méritée.
Mais je m’évanouis dans les flots.
Réveil.
Le son des vagues se brisant sur la plage, ou encore du bruissement de feuilles. Pas de vent paradoxalement.
Et je m’installais sur cette île qui, désormais, est l’île de Moon, où chaque soir, j’ais l’immense honneur d’admirer le Soleil. /HRP/
Quelques petits détails assez importants : Irl : je m’appelle Mathias, bientôt, j’aurais l’honneur de souffler mes 18 bougies. J’aime écrire, ma vie est orientée sur le littéraire. J’écris énormément même si mes maigres phrases n’égalent pas encore celle de Vigny ou Hugo.
Mes motivations sont simples ! J’ais rencontré full, j’ais discuté avec lui, on s’est bien marré ! puis je lui ais demandé si tous les membres de sa guilde écrivaient avec une orthographe supérieur à la moyenne dofusienne. Et j’ais tenté ma chance étant donné que sa réponse était positive. Je suis le seul possesseur de mon compte, je n’ais des mules que pour mes métiers !
Bref, j’espere que ça vous plaira, et comme vous êtes assez axé sur le Rp, je me suis permis d’en écrire un, et sans vous mentir, j’ais juste peur qu’il paraisse un peu longuet x’) mais bon, mieux vaux trop que trop peu !
Cordialement, un adepte des lettres, Haga’
[Si vous voulez une place au soleil, il faudra vous résigner à supporter quelques coups de soleil.]
Hagali